Le jour se lève sur les plaines de travian.
Un vent froid souffle, peu de nuages a l'horizon.. Les épis de blés dansent sur la musique des tailleurs de pierre et un doux parfum sucré sort des fourneaux de la boulangerie locale. Les enfants chahutent "à la guerre" ; un shako en guise de casque, un bout de bois joue le rôle de lance..
Le poissonnier vocifère, le prêtre dort encore.. la nuit fut longue pour certains..
Les hommes éreintés de leur première bataille tentent de s'assoupir à nouveau .. entre le souvenir des frères d'armes tombés, et les blessures d'un rouge ocre qui continuent de saigner.
En effet "les bouffoniens" , sujets du roi Luang, se sont lancés dans une guerre contre les bûcherons pour une histoire de domaine de chasse, de terres, et de chauffage..
Il faut savoir que les bouffoniens sont adepte de la technique "Epeda" , contraction de "hé Pédaa.. viens ici ! " qui invite la personne hélée a venir rejoindre sous la couette le premier intéresse...
Il en va de soi, que l'on se retrouve a plusieurs sous cette dite couette (En peau de bête pardi ! ) et ... que l'on se tiens chaud.
Nous n'avons donc nullement besoin de bois pour nous réchauffer.
Voyant donc nos voisin bûcherons démembrer impunément nos forêt chéries, sa bouffonerie Luang, fit armer ses troupes ( Chapeau a Clochette de rigueur.) et s'en alla Rosser ces abatteurs de sylve !
Bien l’aparté étant terminé, revenons au faits plus récents.
Alors que sa bouffonerie était en train de faire ripaille, une Kuisse Fine et Croquante de poulet dans la main gauche, une Choppine d' "élutzu" dans l'autre (Une boisson des Cieux y parait..), le préposé aux missives officielles, un sorte de facteur appelé Besace-no, nous amena un message assez déroutant.
Selon nos guetteurs, une centaine d’éclaireurs aurait été fait prisonniers non loin de nos fortifications.
"Petit Lu" (oui je sais ça sonne mieux que "Petit Jean" ) , envoya donc un message a son chef PAN ! ( La deuxième alliance qui vole aux pauvres pour donner aux riches ) mais aussi aux Alcooliques Anonymes et aux grabataires pour solliciter de la défense en vue d'une probable attaque.
Ce choix fût judicieux.. les troupes ennemies étaient en vue quelques jours plus tard.
"Hey Cuiller ! Que l'on attèle mon char" S’écria Luang.
Cuiller s'empressa d'aller chercher "Kou I" et "Low Lo" , les 2 ânes royaux et les arnacha.
Chapeau a clochette tin' tantes, Luang, emmena les troupes au front. Mages en tête de convoi.



et

Victorieux ... ils retournèrent se coucher